Déjà toute petite, Julia (Margarita Simonova) nourrissait un grand rêve : danser sur la grande scène ! Loin de Moscou, c'est plus facile à dire qu'à faire – après tout, sa famille sans le sou a d'autres problèmes que de devenir une grande ballerine. Lorsqu'elle rencontre un jour Vlady Pototsky (Aleksandr Domogarov) lors d'un de ses spectacles de rue, une porte s'ouvre imperceptiblement vers le monde scintillant du ballet.
L'ancien danseur étoile reconnaît le grand talent de Julia et l'inscrit à la légendaire école de ballet du Théâtre Bolchoï. Mais avant le glamour et la célébrité, il y a du travail à faire. La rivale envieuse de Karina (Anna Isaeva), issue d'une bonne famille, nourrit son ambition de devenir encore meilleure. Julia veut impressionner sa professeure stricte Galina (Alisa Freyndlikh) et le brillant chorégraphe Antoin et ainsi se battre pour une place au premier rang comme première danseuse.
Le film de Todorovsky rappelle sans aucun doute Les Chaussons rouges (1948), le classique du genre de Michael Powell et Emeric Pressburger. Cependant, le réalisateur russe insuffle au film une forte saveur locale et, subtilement, sans même les mentionner, souligne les contradictions nées de l'effondrement de l'Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS). Les performances de l'ensemble sont remarquables, avec notamment l'incroyable prestation d'Alisa Freyndlikh, une actrice octogénaire, dans un rôle digne d'elle : celle d'une directrice d'école de ballet amnésique et dotée d'un sens artistique aiguisé, qui devient l'éducatrice, la conseillère et l'amie de Yulka. [...]
En choisissant de faire appel à de vrais danseurs plutôt qu'à des acteurs, Todorovsky réussit à insuffler une grande fraîcheur à un film qui raconte avec brio la rivalité entre amis et les chemins de la gloire, exprimant pleinement l'amour des Russes pour le ballet et la grande tradition qu'ils ont bâtie autour des œuvres classiques emblématiques. (Martín Chiavarino, sur : metacultura.com.ar)
Déjà toute petite, Julia (Margarita Simonova) nourrissait un grand rêve : danser sur la grande scène ! Loin de Moscou, c'est plus facile à dire qu'à faire – après tout, sa famille sans le sou a d'autres problèmes que de devenir une grande ballerine. Lorsqu'elle rencontre un jour Vlady Pototsky (Aleksandr Domogarov) lors d'un de ses spectacles de rue, une porte s'ouvre imperceptiblement vers le monde scintillant du ballet.
L'ancien danseur étoile reconnaît le grand talent de Julia et l'inscrit à la légendaire école de ballet du Théâtre Bolchoï. Mais avant le glamour et la célébrité, il y a du travail à faire. La rivale envieuse de Karina (Anna Isaeva), issue d'une bonne famille, nourrit son ambition de devenir encore meilleure. Julia veut impressionner sa professeure stricte Galina (Alisa Freyndlikh) et le brillant chorégraphe Antoin et ainsi se battre pour une place au premier rang comme première danseuse.
Le film de Todorovsky rappelle sans aucun doute Les Chaussons rouges (1948), le classique du genre de Michael Powell et Emeric Pressburger. Cependant, le réalisateur russe insuffle au film une forte saveur locale et, subtilement, sans même les mentionner, souligne les contradictions nées de l'effondrement de l'Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS). Les performances de l'ensemble sont remarquables, avec notamment l'incroyable prestation d'Alisa Freyndlikh, une actrice octogénaire, dans un rôle digne d'elle : celle d'une directrice d'école de ballet amnésique et dotée d'un sens artistique aiguisé, qui devient l'éducatrice, la conseillère et l'amie de Yulka. [...]
En choisissant de faire appel à de vrais danseurs plutôt qu'à des acteurs, Todorovsky réussit à insuffler une grande fraîcheur à un film qui raconte avec brio la rivalité entre amis et les chemins de la gloire, exprimant pleinement l'amour des Russes pour le ballet et la grande tradition qu'ils ont bâtie autour des œuvres classiques emblématiques. (Martín Chiavarino, sur : metacultura.com.ar)